Motooo
ChamO plait
ça !
Je crois que c’est la journée où j’ai fait mes plus beaux clichés. Enfin vous jugerez par vous-même. Après le petit déjeuner, toujours aussi copieux, et après quelques questions posées (par Carine c’était sa spécialité :D) sur l’élevage de chameaux, Monsieur nous propose de voir la traite et nous offre de monter sur son destrier poilu. Mouahaha !! Après Martine, j’enfourche la bête. On se penche en arrière puis en avant et gros bébé est debout ! et bien malgré le vent c’était chouette ! Et puis c’est la traite et les clichés s’envolent par milliers. Je porte mon démon dans les bras parce qu’avec la poussière et toutes ces grandes bêtes à poil, c’est pas facile d’être petit. Sa mère lui donne une boule de poil de chameau. Et il se met à rire aux éclats lorsqu’il laisse s’envoler la pelote et que sa sœur se met à courir pour la rattraper. Il a fait ça trois quatre fois quand même ! Et puis vient le temps du pliage et des adieux … […]
Dans la voiture, nous suivons notre bon monsieur qui file devant nous en moto pour nous montrer des lieux à visiter pour de prochains circuits. Après la visite d’une source d’eau asséchée ayant creusée la roche de façon à former une sorte de vasque dans laquelle on peut s’introduire, je demande timidement à Munkh s’il me serait possible de monter sur la moto avec notre nomade. Et c’est chose faite !! Après le petit tour à dos de chameau, c’est la grande traversée de steppes collées au dos de nomade ! On s’arrête quelques minutes à une source à l’eau hyper froide pour faire le plein. Et de nouveau, cheveux au vent, on laisse derrière nous les collines de terres sableuses pour une steppe toute plate qui verdit peu à peu. Nouvelle yourte (celle chez qui on aurait du être), accueillis par des beignets tout chaud et de la crème de lait de chameau (ça passe mieux ça). Aux anges. Je ne sais pas si c’est le vent, mais j’avais du mal à décrisper mon sourire. […]
C’est reparti direction la dune de sable Khongoriin Els, une belle endormie posée là au milieu de la steppe : la capricieuse ne laisse passer des voyageurs que tôt le matin, quand il fait encore frais, que les pistes sont visibles et que le sable ne nous retient pas en otage. Mais avant c’est encore un défilé magnifiques de scènes extraordinaires, de paysages divers. On a traversé une steppe où vraiment les montagnes semblaient extrêmement loin aux alentours. L’expression « perdu au milieu de nulle part » prenait tout son sens. En plus du vent, la sensation d’être déstabilisée était vraiment forte. Inutile de dire que la pause pipi a été comique (« je vais faire pipi ! … euh .. par là ! regardez pas ! » ). […]
Dernier arrêt au pied de la montagne. Cette fois-ci toujours accompagné de notre nomade et de son frère qui a rejoins la partie, c’est l’ascension. Direction l’ouverture de la grotte qui se trouve au presque sommet. Les filles restent dans la voiture et c’est donc accompagnée de mes deux nomades et guides-pilotes-patrons qu’on gravit les roches. Petite pause avant d’entrer dans la cavité, allumage des lampes et c’est partie. L’entrée est un peu escarpée et il faut se faufiler, puis ça se libère. L’espace est grand, et une ouverture laisse filtrer un rayon de lumière où des nuages de particules poussiéreuses tournoient […]
Steppe, dune et montagnes
La grotte
J 5 Nomadez moi
Et pour finir
Arrivé en fin de journée au pied de Khongoriin Els. On se trouve une guest-house (sous yourte donc) pas mal, on se rend à une source d’eau pour faire un brin de toilette (super froide !). Martine nous fait son show en glissant majestueusement sur une grosse plaque de boue. Le soleil se couche à l’horizon sur la dune, derrière les troupeaux de chameaux et de chevaux. Bonne nuit et à demain !
